L'espace d'installation est envisagé comme l'atelier fictif d'un(e) artiste dans lequel sont placés quelques objets qui peuvent l'inspirer : Un mannequin en bois, objet qui lui sert de modèle pour dessiner, une petite plante comme un modèle de nature morte et la présence de la chaîne-hifi fait référence à la musique, élément propice à la création.

L'idée est de faire croire que chaque objet renferme quelquechose qui le vivifie de l'intérieur. Que fictivement, ils pourraient être imprégnés de vie et que l'artiste (et l'utilisateur) a le pouvoir, en s'approchant et en entrant en contact avec l'objet de réveiller et révéler la vie invisible et imaginée de ces objets sous forme d'animations projetées.
Nous voulons donner l'illusion que les objets réagissent à la présence humaine, au mouvement ou au toucher, créer une interaction pour provoquer quelquechose de « magique ».

Le mannequin sert de modèle pour incarner un danseur contemporain qui danse au rythme de la musique. La plante, nature morte mais qui relève également du vivant s'anime et révèle son processus de croissance. A côté de la plante se trouve une bouteille d'eau qui permet de faire fonctionner le capteur capacitif. L'eau est également une source qui alimente la plante pour la garder en vie. La plante a également besoin de lumière pour vivre : une petite ampoule LED s'illumine et varie en intensité lorsque l'on s'approche plus ou moins près d'elle. (en raison de soucis techniques, nous n'avons pû l'intégrer dans l'ensemble du dispositif dans la vidéo.)
La présence de mouvements quelconques provoque également le déclanchement de musiques d'une manière presque fantomatique qui accompagnent cette atmosphère nostalgique, minimaliste mais également poétique. 

Schémas du dispositif : 

Liste des matériaux : 

Le coeur du code avec les difficultées rencontrées  :  

Installé avec le matériel ci-dessus, notre code est le suivant : 

•  Nous avons voulu représenter un bureau d’artiste avec des objets qui s’animent dès que l’on utilise ou qu’on s’approche de ces derniers. 
•  Pour cela, nous avons deux sous-patchs nommés p debut et p visuel. Le sous-patch p debut sert à utiliser le mode loadbang et délai afin que les vidéos, images et sons s’actionnent par eux mêmes dès lors qu’un utilisateur s’approche d’un capteur. Le sous-patch p visuel contribue à toute la partie visuelle c’est-à-dire que nous avons un coll qui regroupe toutes nos vidéos ainsi que le mode fullscreen qui s’active directement dès lorsque nous ouvrons le patch. Les deux sous-patchs permettent de déclencher toutes les vidéos sur le fullscreen en fonction des étapes. Les vidéos ne se déclenchent pas toutes en même temps grâce à l'objet change.
•  Nous avons également utilisé des send et receive pour les objets init_video et pour les étapes afin de rendre l’organisation plus claire. Ainsi l’utilisateur peut se permettre de déclencher une étape celui du capteur de proximètre et l’étape se déclenchera. Quand l’utilisateur se retire du capteur, on retourne à l’étape 1 qui est le fullscreen en image blanche. 
•  Ainsi pour chaque capteur que l’utilisateur s’approchera, une étape s’activera et dès lors que l’utilisateur n’est plus dans le seuil du capteur propre, le screen retournera à l’étape qui représente le fullscreen en image blanche. 
•  Nous avons juste un capteur spécial qui est celui du son : le son peut se permettre de jouer la musique, et lorsque le joueur s’approche de nouveau de la musique, il peut changer le son avec une nouvelle musique. On a utilise un counter afin d’écouter plusieurs musiques et un coll qui regroupe toutes les musiques. Cependant, à chaque ouverture du patch Max, il faudra activer le son avant de procéder à l'utilisation.
•  Nous avons également mis en place le capteur de la lumière. Ainsi dès lors que l’utilisateur s’approchera du bureau, une petite lumière LED s’allume et s’éteint lorsque l’utilisateur part de la salle. 
•  Dans chacun des sous-patchs, nous avons déterminé des seuils. Dépasser les seuils permet de déclencher une nouvelle animation ou son. 

Nous avons rencontré quelques difficultés durant le processus : les capteurs par exemple sont très sensibles, notamment celui du capteur capacitif ainsi que celui de la lumière au niveau des branchements. En effet, il y’avait la difficulté de la LED qui ne marchait 1 fois sur 2 par rapport aux branchements. Tous ces obstacles nous empêchaient d’atteindre une certaine justesse et ajoute une part de “hasard”. Comme la sensibilité était très fluctuante, il fallait bien régler certains paramètres au préalable et s’approcher d’un objet ou reculer de cet objet sur un moment précis. Cependant, malgré ces contraintes, les étapes s’enchainent comme il le faut et les capteurs sont fonctionnels. 

Installation du dispositif :

Vidéo de demonstration :