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Reste
Maurane MAILLARD
Reste
Réalisé par Maurane MAILLARD
Projet sur Max/MSP 7 pour le cours d’Arts Numériques de Zandrine Chiri
M2 Arts-Musique et Informatique musicale, Université Gustave Eiffel, 2020Dossier zip avec le patch et l'ensemble des documents : Télécharger « Maillard_Rendu_AN.zip »
Vidéo de simulation : https://www.youtube.com/watch?v=InOCQ5GCL_o
1. Notice de l’installation
La pièce où l’installation est déployée n’a pas besoin d’être grande. Le lieu doit être plongé dans le noir. Il y a un spot de lumière bleue placée un peu plus loin que le centre de la pièce et six flashs lumineux blancs disposés en désordre autour. L’ordinateur et les cartes de contrôle doivent être cachés. Il y a deux capteurs : un tapis sensitif qui permet de détecter la présence d’une personne et un proximètre pour savoir si la personne se rapproche ou non. Le tapis sensitif est placé sur le sol entre l’entrée de la pièce et le spot bleu. Le proximètre est placé à l’endroit où se place le spot et un haut parleur est situé au même endroit.
1 Schéma de l'installation
2. Déroulement de l’installation
Le but est de faire ressentir à l’utilisateur l’importance de sa présence et de sa proximité avec une personne en plein tourments, en crise de panique, notamment liée à la dépression. La lumière bleue représente la dépression, les flashs blancs et le battement bleu représentent les tourments, aveuglants, qui empêchent de voir la réalité et de vivre avec soi-même. La musique choisie est Projekt Misanthorpia du groupe Stalaggh, un EP de musique noise composé de cris de personnes démentes enregistrés dans une église. Cette pièce permet de représenter la violence des tourments et la douleur de la personne qui les ressent. Il y a alors plusieurs scénarios.
a. L’utilisateur vient, puis repart
C’est le scénario le plus court. L’utilisateur se contente d’entrer dans la pièce, activant le tapis sensitif. Cependant, éblouis pas les lumières et la violence des sons, il décide de repartir. Le tapis est désactivé, et le compteur de temps revient à zéro.
b. L’utilisateur vient, reste mais ne s’approche pas
L’utilisateur entre dans la pièce, activant le tapis sensitif. Le compteur de temps est activé, au bout d’une certaine durée, les flashs se calment un peu, le battement bleu ralentis et le son diminue en intensité. Ce premier ralentissement montre que la personne en crise a remarqué la présence de l’utilisateur et que cette présence a été suffisamment longue pour permettre un début d’apaisement.
Si l’utilisateur reste encore, il y a une seconde phase d’apaisement. Les flashs et le battement bleu ralentissent encore, le niveau sonore diminue. La présence auprès d’une personne en détresse a plus d’effets sur la durée, puisque la dépression est une maladie qui s’étale dans le temps, voir sur des années.
L’utilisateur reste jusqu’au troisième pallier de temps : les flashs s’éteignent, la lumière devient stable et bleue pâle, le niveau sonore très bas. En restant jusqu’au bout, l’utilisateur a permis de calmer la crise. Cependant, le spot lumineux devient bleu pâle et non blanc, et le niveau sonore devient très bas sans s’éteindre pour symboliser que, si la crise est terminée, la personne n’est pas guérie.
c. L’utilisateur vient, reste et s’approche
Le scénario est le même que précédemment, mis à part un point. Si l’utilisateur décide de se rapprocher suffisamment du spot bleu, le compteur de temps s’accélère permettant de passe plus vite les étapes jusqu’à l’apaisement de la crise. Ce détail a pour but de montrer à l’utilisateur que la proximité avec la personne en crise est un facteur à prendre en compte pour aider à la résolution de la crise : c’est important.
d. Le scénario de la vidéo de présentation
Sur la vidéo de présentation, on s’approche de scénario c. En effet, simulation montre que l’on marche sur le tapis sensitif et qu’on y reste, jusqu’à la fin de la crise. En plus de cela, l’utilisateur s’approche et recule plusieurs fois du spot, accélérant et ralentissant successivement le compteur.
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