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Dessine moi un orage
DORLET Lucia / M2 Musique et Informatique Musicale
« Dessine moi un orage »
Visionner la vidéo de l'installation :
Un montage simple a été effectué pour montrer à la fois l'installation et aussi ce qu'il se passe sur l'écran.
I) Installation « rêvée » :
Principe de base :
Salle rectangulaire, dans le noir avec un écran sur le mur du fond.
L'écran projette de la vidéo et des hauts-parleurs projettent du son, en fonction de la place du spectateur dans la pièce. Au sol sont définies différentes aires. Chacune déclenche une action de son et d'image de manière à imiter, au fur et à mesure, la construction d'un orage.
Il pourrait alors y avoir une aire « Pluie », une aire « Tonnerre », une aire « Eclair » ect...
La présence de spectateurs sur chacune de ces aires, de manière simultanée ou non, permet de créer un orage complet (donc, chaque orage sera différent, en fonction de l'association des positions des spectateurs).
Evolution :
En plus de ce principe de base et à l'aide d'un certain type de capteurs, il serait intéressant de faire varier les composantes de l'orage en fonction du nombre de spectateurs sur l'aire.
Ainsi, 1 spectateur sur l'aire « Pluie » déclencherait une pluie fine. S'il est rejoint par deux, trois, quatre ou cinq spectateurs, la pluie s'intensifie. Il en sera de même pour les autres composantes de l'orage.
Bonus : La position des spectateurs peut être captée depuis le plafond également, afin de pouvoir projeter au sol, une fois partis, leur trace sous forme de flaque d'eau. Cette dernière s'effacerait au cours du temps et permettrait aux spectateurs suivants d'avoir des indices sur la marche à suivre pour déclencher l'orage. [Voir Annexe 2]
Moyens techniques [Voir Annexe 1]
Un écran (vidéos superposées) : le déclenchement d'une seconde aire ferait se superposer cette dernière à l'aire ancienne. [ex : un spectateur déclenche la pluie, un autre déclenche l'éclair → une image furtive d'éclair se superpose à la pluie déjà enclenchée]
Des hauts-parleurs : même fonctionnement. Le son est projeté en fonction de l'aire déclenchée et se superpose aux autres sons déjà en cours de lecture. Selon les moyens techniques disponibles, le son pourrait être spatialisé (installation 5.1 par exemple) pour une meilleure immersion.
Des aires délimitées au sol : ces aires sont délimitées par le champ d'action des capteurs mais sont invisibles aux yeux des spectateurs. C'est à eux de chercher les différentes zones de déclenchements.
Capteurs adéquats : Proximètres, capteur de lumière...
II) Installation « mode examen », prototype :
Principe :
Face à la difficulté de reproduire cette installation en condition d'examen, nous pouvons l'adapter autrement. En voici un prototype :
Une grande feuille blanche est fixée au sol, avec 3 capteurs capacitifs répartis et cachés. Cette feuille imite donc le fonctionnement du sol dans « l'installation rêvée ». L'exécutant découvre la réponse des différentes zones en se baladant sur la feuille, c'est à dire le déclenchement de son et d'image, et adapte donc son parcours à l'orage qu'il veut créer.
Par manque de temps et/ou de moyens, certains aspects de l’œuvre n'ont pas pu être réalisés dans le prototype mais ont été adaptés :
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La partie « Evolution », Faire évoluer le son au cours du temps → remplacé par l'expérimentation de la création d'effets sur la vidéo (c.f. Partie « Patch »).
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Faire évoluer l'intensité de l'orage selon le nombre de spectateurs → difficilement reproductible avec 1 personne. Pour cela, il faudrait que la réponse du capteur puisse évoluer au cours de ses sollicitations. Par exemple, la première captation du capteur 1 « pluie » pourrait déclencher un son de pluie fine, alors qu'à la dixième captation du capteur 1, on entendrait une pluie plus dense. Cela pourrait se faire soit par sélection de fichiers différents dans un coll (Captation 1 = goutte, Captation 10 = pluie fine, Captation 20 = grosse pluie...) ; soit par une automation de volume (Captation 1 = pluie légère, Captation 5 = Pluie moins discrète, Captation 10 = Grosse pluie).
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La partie « Bonus », Faire apparaître les traces au sol de l'ancien orage → pour remplacer les capteurs au plafond de « l'installation rêvée », qui gardent une trace des positions des spectateurs, l'exécutant pourrait, pour le prototype, tremper ses pieds dans de la peinture avant de se balader sur la feuille (difficilement reproductible en mode examen). Cela permettrait de créer une œuvre graphique en plus de l’œuvre visuelle et sonore de l'orage.
Moyens techniques :
Quatre grandes feuilles de papier (1 = 42 x 59,4 cm)
Un écran (vidéos) : l'ordinateur
Des hauts-parleurs (sons) : l'ordinateur également.
3 aires délimitées : ces aires sont délimitées par le champ d'action des capteurs (et par leur initialisation) mais et sont invisibles aux yeux de l'exécutant.
3 Capteurs adéquats : 3 Capacitifs
Schéma fonctionnel
Nous pouvons considérer que dans la configuration « mode examen », donc l'utilisation d'une feuille blanche, il ne peut y avoir qu'une captation à la fois. Une bonne gestion de la longueur des fichiers sonores et visuels permettra l'immersion de l'exécutant dans sa création.
Etape 0 : Pas de captation Etape 1 : Captation
Son : vide Son : Pluie ou Tonnerre ou ….
Image : vide Image : Pluie ou tonnerre ou...
Captation : 0 Capteur Captation : 1 Capteur (C1 ou C2 ou C3)
Patch :
Pour des raisons de lisibilité et de repérage dans le logiciel, la construction du patch a parfois été laissée volontairement détaillée et n'apparaît probablement pas toujours de la manière la plus efficiente.
Le patch MAX repose sur un principe simple (captation déclenche / pas de captation : ne déclenche pas), qui nous permet d'expérimenter ensuite la modification des sons et des images au cours de l’œuvre
Cette étape permet de capter le signal des trois capteurs et de l'envoyer via un Send à l'étape décision.
Cette partie du patch repose sur la création d'un coll, qui sélectionne automatiquement l'image correspondant au chiffre qui s'affiche dans le lecteur du Receive (1, 2 ou 3). La formule jit.movie nous permet d'afficher la vidéo, et un système de gate permet de gérer les effets vidéo lumineux jit.hue et jit.fluoride :
Un second receive a été créé pour le choix du son, que nous ne sommes pas parvenus à mutualiser avec l'image. Nous avons dû adapter la construction du patch de la manière suivante :
Le même signal est donc envoyé à la décision vidéo et la décision son.
Résultat du Patch :
Le patch est simple et fonctionnel, il permet de faire marcher le prototype et d'identifier les améliorations à apporter :
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La superposition des images est inexistante et leur transition est à améliorer. Pour le prototype, les images ont été choisies libres de droits sur internet. Mais pour une œuvre réelle, il serait préférable de créer un environnement graphique fixe qui accueillerait progressivement les différents éléments naturels sans changer de décor.
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Nombreuses ont été les expérimentations avant le patch final. Ont été gardés uniquement les éléments sûrs et qui fonctionnent, pour faire un prototype fonctionnel.
Exemple d'expérimentation : Faire évoluer l'intensité de l'orage selon le nombre de spectateurs → difficilement reproductible avec 1 personne. Pour cela, il faut que la réponse du capteur puisse évoluer au cours de ses sollicitations. Par exemple, la première captation du capteur 1 « pluie » pourrait déclencher un son de pluie fine, alors qu'à la dixième captation du capteur 1, on entendrait une pluie plus dense. Cela peut se faire soit par sélection de fichiers différents dans un coll (Captation 1 = goutte, Captation 10 = pluie fine, Captation 20 = grosse pluie...) ; soit par une automation de volume (Captation 1 = pluie légère, Captation 5 = Pluie moins discrète, Captation 10 = Grosse pluie).
Annexes
Annexe 1 : Schéma de l'installation « rêvée »
Annexe 2 : Schéma de la captation de la position des spectateurs
Annexe 3 : Image de l'installation « mode examen »
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